A chaque été, c’est la même chose, les articles sur un nouveau régime “miracle” perte de poids foisonnent dans les magazines. Et vu les promesses annoncées, vous pensez que cette fois, ce serait peut-être bien celui qui fonctionnerait définitivement pour vous… Alors avant de vous lancer, lisez cet article, il pourrait bien vous intéresser.

Le problème du régime hypocalorique

Un régime hypocalorique est basé sur une équation très simple : pour perdre du poids, il suffit de consommer moins d’énergie que ce que l’on dépense, ce qui semble logique. L’idée est donc de limiter le nombre de calories pour induire un déficit énergétique et brûler les réserves. Et en effet, il peut amener une perte de poids plus ou moins rapide selon la balance ingestion calories/dépenses énergétiques adoptée. Mais ce régime se base uniquement sur la restriction calorique, sans se soucier outre mesure de la qualité de ce que vous mettez au menu, du moment que c’est “light”. Vous devez donc surveiller de très près les quantités que vous mettez dans votre bouche, ce qui demande une attention constante et une volonté de fer…Tenir cela dans la durée est quasi impossible. Non seulement vous risquez de ressentir la faim, ce qui est une sensation très désagréable, mais en plus, votre cerveau vous enverra des messages de frustration. Et comme la frustration induit du stress, vous risquez de devenir obsédé par la nourriture, et ne plus penser qu’à cela. Et bizarrement cette vieille biscotte du fond de l’armoire vous semblera soudain séduisante, se transformant en l’objet de tous vos fantasmes…

« Ne pas manger moins, mais manger mieux »

Un rééquilibrage alimentaire, lui, vise à adopter des habitudes alimentaires saines et durables, qui peuvent être maintenues sur le long terme. Et ceci, non pas en se préoccupant du comptage calorique des aliments, mais en mettant l’accent sur leur qualité nutritionnelle. L’objectif est de consommer une variété d’aliments riches en nutriments essentiels, pour une meilleure santé globale. “Ne pas manger moins, mais manger mieux”, sans rien sacrifier au plaisir, voilà ce qu’il nous propose.  Nous parlons ici de glucides, de protéines de qualité, de fruits et légumes riches en vitamines, minéraux et antioxydants, de bonnes graisses, de fibres… Il faut aussi savoir que toutes les calories ne sont pas métabolisées de la même façon. Ainsi, une calorie de “bonne graisse”  n’aura pas le même impact qu’une calorie de sucre blanc, celui-ci entraînant plus de risque de stockage et donc de prise de poids. Un rééquilibrage alimentaire part du principe que si nous donnons au corps ce dont il a besoin pour bien fonctionner, il ne “réclamera” pas de nourriture superflue.

Les conséquences du régime hypocalorique

Comme nous l’avons vu plus haut, qui dit régime restrictif dit frustration…Et qui dit frustration dit stress pour le corps…Or le stress est très mauvais pour la ligne, il provoque des réactions hormonales qui incitent le corps à stocker du gras.

La majorité des régimes hypocaloriques ne permettent pas d’atteindre les apports suffisants en nutriments essentiels; comme les protéines, lipides, mais aussi minéraux, calcium, magnésium, fer, vitamines….Bonjour les carences, à bientôt les perturbations de santé…

Tout régime “basses calories” induit des déséquilibres énergétiques qui poussent le corps à mettre en place une série de réactions pour pouvoir « résister » à la famine que vous lui imposerez. Ainsi, votre métabolisme ralentit pour dépenser le minimum d’énergie... Car votre corps est malin… Si vous diminuez trop les calories, il va perdre du poids dans un premier temps, mais par la suite il apprendra à se contenter de peu pour fonctionner. Donc dès la reprise d’une alimentation normale, il stockera tout le surplus et le mettra de côté « au cas où » vous le priveriez à nouveau. C’est un vieux mécanisme qui était très utile en période de famine, mais plus du tout en cette période de pléthore alimentaire, où on trouve à manger partout, tout le temps.

Tout régime “basses calories” induit des déséquilibres énergétiques qui poussent le corps à mettre en place une série de réactions pour pouvoir « résister » à la famine que vous lui imposerez. Ainsi, votre métabolisme ralentit pour dépenser le minimum d’énergie... Car votre corps est malin… Si vous diminuez trop les calories, il va perdre du poids dans un premier temps, mais par la suite il apprendra à se contenter de peu pour fonctionner. Donc dès la reprise d’une alimentation normale, il stockera tout le surplus et le mettra de côté « au cas où » vous le priveriez à nouveau. C’est un vieux mécanisme qui était très utile en période de famine, mais plus du tout en cette période de pléthore alimentaire, où on trouve à manger partout, tout le temps.

Un régime basse calories fait perdre du muscle, la masse qui dépense. Or moins de muscle = moins de dépense calorique, et re-bonjour le stockage…C’est ce qui explique l’effet « yoyo » des régimes répétitifs, et comment on peut finalement en arriver à ne pas perdre 1 gramme en mangeant juste une feuille de salade et une pomme au lunch de midi…De plus, à la reprise d’une alimentation normale, le corps va avoir tendance à réclamer plus pour retrouver sa masse musculaire précédente. C’est ce qu’on appelle l’hyperphagie réactionnelle, un phénomène qui nous pousse à compenser plus que de besoin suite à une période de privation.

Les conséquences du régime hypocalorique sur la thyroïde

Un régime restrictif « détraque » notre système hormonal. La thyroïde, le chef d’orchestre de notre métabolisme, est perturbée et devient paresseuse… ce qui induit une difficulté à perdre du poids… Et puis la leptine, hormone de la satiété, ne parvient plus à jouer son rôle de coupe-faim, tandis que la ghréline, l’hormone qui stimule l’appétit, augmente.

Alors… régime restrictif ou rééquilibrage?

Un régime restrictif, c’est souvent efficace pour perdre du poids rapidement, mais pas pour longtemps…Il est indispensable de regarder bien au-delà de la perte de poids…En effet, un régime peut vraiment perturber notre humeur et notre fonctionnement métabolique, et être préjudiciable au point d’augmenter le risque de certaines pathologies.

Donc si vous avez besoin de mincir, visez la qualité nutritionnelle avant tout, en évitant les excès bien sûr!  Et puis, sachez que nous sommes tous différents..Il est important d’adapter les choix alimentaires en fonction de nos besoins, de nos goûts, et de personnaliser notre stratégie  en repérant chez chacun de nous ce qui peut favoriser une prise de poids ou entraver une perte.

Et encore une petite chose : surtout ne vous culpabilisez pas si malgré les régimes hypocaloriques, vous avez repris du poids. Vous l’avez lu, ce n’est pas une question de manque de volonté, mais plutôt de réaction physiologique normale du corps. Un jour ou l’autre, on craque, et c’est bien normal.

N’hésitez pas à vous faire aider par votre nutrithérapeute qui élaborera avec vous un programme adapté selon votre profil.